Wednesday, May 25, 2011

SANS TITRE

Ton cœur est brisé, tu navigue dans le brouillard
Et quand devant tu aperçois enfin les choix qui s’offre a toi
Tu n’as plus le contrôle, tu ne peux décider
Ton gouvernail au fond des eaux c’est abimé.
Éroder par la seule force de la tristesse et la haine
Face au gens et cette incompréhension qui te cause t’en de peine

Et moi dans la houle sur mon radeau de bois
Avec une voile déchiré je cris sans voix
Je suis là, dernière toi, je t’appelle, mais sans réponse
J’avance vers ton épave, toujours flottante
Je me place à tes côtés, doucement
Je t’aperçois à genoux, les larmes aux yeux
Les pupilles dilatées, regardant au loin cet ouragan
Qui te frapperas de plein fouet si tu ne peux te diriger autrement.

Et contre toute attente,
En dépit de tous les mensonges
Que tes oreilles de ma bouche on put t’entendre
En dépit de cette douleur qui silencieusement te ronge
Je tends ma main et tu embarque.
Étrangement tu es sans crainte, sans peur
Tu trouves ton coin, malgré le manque de place

Par tes paroles et ta présence tu me fais comprendre
Que peu importe le temps que durera notre voyage ensemble
Que ce soit pour un simple moment ou toute une vie
Qu’il y monde même derrière le ciel le plus gris
Qu’ici la noirceur n’a pas sa place
Que même la peinture sur la toile la plus sombre
Provient des fruits et non de la pénombre

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